Le site

Highland's Hill, bienvenue

L’exploitation Highlands Hill est installée au lieu-dit Le Haut Moncel qui tire son nom du latin monticellus signifiant petit mont / colline (hill en anglais). Nous vous y accueillons sur une propriété de 10 hectares.
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Histoire du site

 Les premières traces matérielles d'occupation de ce petit mont qui culmine à près de 80 m d’altitude remontent à la protohistoire (2400 – 700 av. notre ère) comme en témoigne la découverte d'enclos au sud-ouest du site.

A l'époque moderne (XVe - XVIIIe s.), le site s'organise autour d’un logis construit selon les principes architecturaux du manoir et daté de la première moitié du XVIIe siècle. Celui-ci s'accompagne d'un puits et d'un fournil au sud.

Au début du XIXe siècle, tandis qu’une imposante étable prend place à l’ouest, une remise et un cellier sont accolés au logis principal côté nord. Deux fermes, l’une au nord l’autre à l’est, complètent le hameau et le site d'exploitation originel. Enfin se trouve à l’est le chemin du Moncel, un chemin creux mentionné sur le cadastre napoléonien qui a été préservé sur plus de la moitié de sa longueur d’alors.

La demeure devait être celle d'un marchand et notable de Bais ayant probablement bénéficié de l'âge d'or de la période de production du chanvre et du lin alimentant les tisserands et les négociants participant à la manufacture et au commerce de la toile entre Vitré, Noyal-sur-Vilaine, Rennes et Saint-Malo entre les XVIIe et XIXe siècles.

Le site s’inscrit dans le paysage de l’époque moderne relaté dans la correspondance de la marquise Mme de Sévigné (1626-1696) avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné comtesse de Grignan, lors de sa domiciliation chez son fils, Charles marquis de Sévigné, au Château des Rochers à Vitré.

Un patrimoine remarquable implanté dans un paysage agricole bucolique comme aimait à le décrire Anne de Tourville (1910-2004).  Née à Bais et femme de lettres française dont l'œuvre est tournée vers la mer et la vie paysanne (Prix Femina 1951 avec Jabadao), elle a passé son enfance au manoir de Carivan, en Morieux puis à la villa "Les Lauriers" à Saint-Servan. Elle et sa famille se réfugièrent au Haut Moncel pendant la seconde Guerre Mondiale. Vers 1966, elle s'installe à Dinard d'où elle ne repartira qu'à la fin des années 1990 pour retrouver son village natal et se retirer au Haut Moncel. Elle y vivra paisiblement jusqu'à sa mort en septembre 2004.  Inhumée dans le cimetière de Bais, on peut se recueillir sur sa tombe.

Sources : PATRIARCHE, SRA.
Bibliographie : Mignot Cl., Chatenet M. (dir.), Le manoir en Bretagne, 1380-1600, coll. Editions du Patrimoine, éd. Imprimerie Nationale, 1993 ; Toscer Ch., Rioult J-J. (dir.), Architecture rurale en Bretagne. 50 ans d’inventaire du patrimoine, éd. Lieux Dits, 2014 ; Inventaire général http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion ; Lagadec Y., Pointeau D., « La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de Vitré (XVIe – XIXe siècles) : un modèle spécifique de production ? », in Mémoires de la Société d'Histoire et d'archéologie de Bretagne, éd. CERIO, 2006, p. 181-208 ; M-Ch. Biet (ss dir.), Balade en Bretagne Nord, sur les pas des écrivains, éd. Alexandrines, 2011, p. 86-95.

Le site à travers les cartes anciennes et les vues aériennes

La mention la plus ancienne connue du hameau du Haut Moncel apparaît sur la carte produite en 1756 par César-François Cassini alors Géographe du Roy.

L’implantation détaillée de l’occupation du site se retrouve ensuite sur le cadastre napoléonien de 1812.

Le site est également observable sur les cartes d’Etat Major de 1820-1860, des photos aériennes de 1950 et les vues satellites actuelles.

En 2020, des photos aérienne prises depuis un drone ont été réalisées par le photographe Jean-Louis Aubert pour le compte de la Région Bretagne dans le cadre du programme BreizhBocage.

Une documentation qui permet de suivre l’évolution du site et de son paysage environnant.

Sources : AD35 - Thot Internet / BNF Gallica

Le site à travers les manuscrits

Notre enquête a commencé avec la découverte d'un linteau de fenêtre en pierre retrouvé en place dans un ancien logis présent sur le site. Il est gravé sur sa face avant de l'inscription suivante :
. 1655 . I V : PE : I : PER

A la lecture des documents d'archives conservés aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine portant sur la commune de Bais et dont le dépouillement est actuellement en cours, on y trouve la trace d'un certain André Perchart (1653-1685), sieur du Moncel et marchand.

Un notable instruit, au vu de sa signature, et propriétaire terrien qui pourrait avoir un lien de parenté avec Julien Perchard et Jacquette Perchard (née Jouin) comme mentionné sur le linteau de pierre sous une forme abrégée.

L'enquête se poursuit pour y apporter de nouveaux éléments sur la généalogie d'occupation du site à travers le dépouillement des anciens manuscrits tels que les recensements, les registres paroissiaux et ceux de l'état civil.

Sources : AD35 - Thot Internet
Merci à O. Drouaud, généalogiste, pour ses conseils et son aide précieuse.

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